3 septembre 2010
(...)
Et soudain douleur blanche
Mes mains pliées sur mon ventre
Et soudain c'est impossible
Je ne peux pas partir
S'il te plait, s'il te plait
Et soudain les heures dérobées sous ma peau
C'est septembre, c'est retour
C'est assourdissant soudain
Tous ces gens qui ne savent pas
Que j'ai laissé battre mon coeur là-bas
Et soudain,
je n'y arriverai pas, je le sais
Je sers à rien ici-bas
Garde moi
Laisse moi rester, promis
Je ferai pas de bruit
On me verra même pas
Et soudain, soudain, soudain
La nuit lumières larmes sur mes doigts
J'étais là bas
J'étais jolie j'étais moi
Et dans le tram ici voilà
Les gens moitié sourire moitié mépris
Ils tordent leurs yeux
Sur mes mains au henné
Sur ma peau écorchée
Sur mes vêtements mélangés
Et moi,
Je ne regarde pas.
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